mercredi 1 janvier 2025

1967 - LE FOU DU LABO 4


120x160 - Modèle B - Charles Rau

RESUME

Eugène Ballanchon, paisible savant, a toutes les apparences d'un gentil énergumène dans le cerveau duquel nul n'imaginerait que s'élabore un travail intense d'où peuvent, à l'occasion, naître d'incroyables découvertes. Ballanchon est, pour le moment, en train de mettre la dernière main à son « gaz de vérité », analogue dans ses effets au sérum du même nom. Mais, un peu de cendre de cigarette étant tombée dans un de ses alambics, il s'en échappe un gaz qui a pour effet de munir ceux qui l'ont respiré d'une indéfectible bonne humeur. Le patron de Ballanchon songe à utiliser cette invention au profit de la Défense Nationale, pour annihiler les tendances offensives de l'ennemi en cas de guerre. Une bande de truands, spécialisés dans l'espionnage industriel, va tenter de s'emparer de cette invention. Le chef de cette organisation, Beauchard, qui a la nostalgie des « belles années » de Chicago, utilise les services de la charmante espionne Régine pour faire parler Ballanchon. Mais celui-ci, moins balourd qu'il n'en a l'air, découvre les intentions de la jeune femme et, de plus, s'en fait une alliée en lui faisant respirer un peu du gaz qu'il a découvert. Beauchard use maintenant d'une arme plus violente contre Ballanchon : le kidnapping. Mais celui-ci, prisonnier, simulera un suicide en faisant couler de l'encre rouge sous la porte de la chambre gardée par deux « gorilles », et réussira à s'enfuir. Beauchard, alors, passe à sa dernière manoeuvre d'intimidation : le kidnapping collectif. Il s'empare du patron de Ballanchon, du père de ce dernier et de Régine et les emmène dans le baraquement d'un parc d'attraction « western » où Ballanchon ira les délivrer, vêtu d'une cape et d'un magnifique chapeau de cow-boy. A l'issue d'une poursuite mouvementée à cheval et en diligence qui mènera tous les personnages sur une autoroute, les motards arrêteront les truands.
© Les fiches du cinéma 2003

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Jacques Besnard   
Assistants réalisateurs : Pierre Cosson    et Jean-Marie Poiré   
Scénario : Jean Halain, Jacques Besnard, d'après le roman de René Cambon   
Dialogues : Jean Halain   
Directeur de la photographie : Raymond Lemoigne   
Ingénieur du son : René-Christian Forget   
Compositeur de la musique originale : Bernard Gérard   
Décorateur : Henri Senois   
Monteur : Gilbert Natot
Production : Gaumont International
Producteur délégué : Alain Poiré
Directeur de production : Mireille de Tissot, Robert Sussfeld
Distribution : Gaumont
Tournage :  05 juin 1967 au 08 août 1967 ((Laboratoires Debat à Garches, Marché Place d'Aligre)
Durée : 1h35
Genre : Comédie, Action, Espionnage
Date de sortie : 29 novembre 1967
Box-Office : 806 582 entrées France

DISTRIBUTION

Jean Lefebvre  (Eugène Ballanchon)
Maria Latour  (Régine)
Pierre Brasseur  (Le père Ballanchon)
Margo Lion  (La mère Ballanchon)
Bernard Blier  (Beauchard)
Michel Serrault  (Granger)
Robert Dalban  (Marchand)
Pierre Tornade  (inspecteur D.S.T.)
Jean Franval  (inspecteur D.S.T.)
Sabine Sun  (la baronne)
André Chaumeau  (le baron essayant un chapeau)
Mario David  (Marco)
Alain Janey  (Fred)
André Cagnard  (Jo)
Henri Virlojeux  (le savant)
Paul Préboist  (l'agent de police)
Yvon Sarray  (le piéton)
Jean Ozenne  (le ministre)
Laure Paillette  (la voyageuse de la diligence)
Marius Gaidon  (agent de police)
Marc Arian  (un extra)
Henri Guégan  (acteur du western)
Guy Delorme  (acteur du western)
Lionel Vitrant  (acteur du western)

CRITIQUES

Une comédie franchouillarde avec Jean Lefebvre. Non, restez ! Ce pastiche de film d'espionnage est une petite régalade, avec dialogues pas bêtes, situations cocasses et casting adéquat.
Eugène Ballanchon est un vieux garçon, partagé entre la surveillance de ses parents, qui se chamaillent sans relâche (grand moment sur la fermeture d'un robinet !), et son labo de chercheur surdoué. Eugène vient d'inventer un gaz euphorisant. Les services secrets sont intéressés. Beauchard, mercenaire qui se prend pour un espion américain, aussi.
Jean Lefebvre n'a jamais été aussi bien depuis le Michalon de Ne nous fâchons pas. En plus, ici, son personnage n'a que l'apparence du crétin moyen et c'est lui qui donne les baffes. Grâce à Eugène, on découvre ainsi que l'intelligence est une arme imparable, y compris pour faire tomber les Mata Hari de Neuilly. Que l'on peut apprendre les arts martiaux par correspondance. Ou qu'être un vieux bougon réac amateur de camembert (Pierre Brasseur, un poème) n'empêche pas de conduire une diligence. Pourquoi une diligence ? A cause du final vraiment loufoque et trépidant où le James Bond des éprouvettes finit en justicier de l'Ouest... de Paris.
Télérama - Guillemette Odicino 15/12/2007

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